C’est dans l’édition du N°1427 du 7 Juillet 2021 de Oise Hebdo que l’on apprend que le détournement de l’Aronde à Bienville est en suspens. En effet , le 5 Mai 2021 les députés ont voté une loi interdisant le financement par l’argent public des effacements des seuils des moulins
Alors que beaucoup d’élus arguaient qu’ils ne pouvaient s’opposer à une décision Européenne, des associations se sont battu contre ce projet et ont obtenu gain de cause car en fait on a découvert que l’Europe n’avait jamais demandé de supprimer les seuils des moulins dans le cadre de la continuité écologique et que c’était une interprétation des textes par des hauts fonctionnaires Français.
Malheureusement , le moulin de Froisselle à Clairoix en a fait les frais avec des conséquences sur la biodiversité et la production d’électricité.
On apprend dans cet article que Claude Dupront ne s’y est pas opposé et annonce qu’il y aura une décision concrète qui contentera tout le monde. Pire il annonce que la mairie n’exclut pas le rachat de l’édifice si l’occasion se présentait . Ha bon ? Avec quel argent et pour faire quoi ?
Laissez faire les fonds privés , Mr Le maire , eux savent développer une activité économique et pour ce faire ils ont besoin d’avoir le moulin et son eau dans l’état actuel , ne touchez à rien.
Projet de loi climat : l’effacement des seuils des moulins pour la continuité écologique rendu impossible
L’effacement de seuils de retenue des moulins ne fera plus partie des voies envisagées pour rétablir la continuité écologique des cours d’eau, selon la version du projet de loi climat et résilience issue de l’Assemblée. Détails des modifications.
Le projet de loi climat et résilience, dont l’examen en séance publique à l’Assemblée s’est achevé le 17 avril, a donné l’occasion aux députés de revenir sur deux points de crispationportés par les fédérations de défense des moulins concernant la politique de continuité écologique des cours d’eau : le financement de l’effacement de seuils par les agences de l’eau et le classement de certains ouvrages dans une liste prioritaire pour l’aménagement ou la suppression des obstacles, annexée au schéma directeur de gestion des eaux (Sdage).
Une série d’amendements portés par différents groupes politiques excluent en effet désormais la possibilité pour les agences de l’eau de financer la destruction des seuils de retenue des moulins. « L’entretien, la gestion et l’équipement des ouvrages de retenue sont les seules modalités prévues pour l’accomplissement des obligations relatives au franchissement par les poissons migrateurs et au transport suffisant des sédiments », indique avec cette modification le code de l’environnement. Dans le même esprit, l’ouvrage devra être géré, entretenu et équipé « sans que puisse être remis en cause son usage actuel ou potentiel, en particulier aux fins de production d’énergie. »